Le devoir d'IBF est de dénoncer les graves dérives du Club du Bouvier des
Flandres. Je suis membre du comité du CBF, ce qui me permet de constater
en direct des nombreux abus de pouvoir de ce club. En tant
qu'administrateurs d'IBF nous souhaitons que le CBF redevienne le grand
club qu'il a été jusqu'au décès de son Président M. Racque.
Nous allons vous énumérer certains
graves dysfonctionnements du bureau actuel dont M. Lory est le Président.
(fait suite à cette page)
- Les 2
cooptations (élection par le comité), réalisées lors de la réunion de
comité du vendredi 12 septembre 2008, ne sont pas valides car non
réalisées dans les règles (documents à fournir comme pour une élection) et
non approuvées par l'AGO (Assemblée Générale Ordinaire) du samedi 13
septembre 2008 car non inscrites à l'ordre du jour. Les 2 dernières
cooptations ont eu lieu lors de la réunion de comité du 7 mars 2009 alors
que des élections vont avoir lieu en décembre (!!!!!) et que leurs noms
n'ont pas été communiqués aux membres du comité avant ladite réunion.
Que dit la SCC (organisme de tutelle du CBF) dans ses états généraux :
-
Cooptation :
Le Comité peut remplacer l’un de ses membres dont le siège est devenu
vacant par cooptation. Les cooptations, qui doivent être inscrites à
l’ordre du jour de la réunion du Comité, doivent être faites de
bonne foi, c'est-à-dire qu’elles ne doivent pas être un moyen de
contourner le mode de désignation normal des membres du Comité,
c'est-à-dire les ELECTIONS… En tous cas, elles sont
obligatoirement soumises à ratification de
l’Assemblée Générale suivante après inscription à l’ordre du jour.
Si l’Assemblée Générale ne ratifie pas la cooptation, le membre
du Comité ne l’est plus pour l’avenir, mais il le reste pour
le passé… Il n’est pas « convenable » que, pour contourner le refus de
l’Assemblée Générale, le Comité procède à nouveau à une cooptation.
Important : Les membres cooptés doivent remplir les conditions prévues
pour être « éligibles », et sont sortants à la date où ceux qu’ils
remplacent l’auraient été…Pour compléter le Comité, il sera souvent
préférable de recourir à une élection partielle qui sera, certes
plus coûteuse, mais bien moins « suspecte »… |
Plusieurs courriers d'adhérents et
membres du CBF ont dénoncés ces irrégularités sans que M. LORY et son
bureau ne répondent à ces courriers.
- Lors de l'AGO du samedi 13
septembre 2008 le bureau (Président, vices présidents, secrétaire,
trésorière) ont clos cette Assemblée Générale en refusant de traiter les
questions diverses (questions 1,
questions 2) . De plus le
budget prévisionnel 2009 n'a pas été présenté donc pas voté.
Que dit la SCC :
L’assemblée Générale sans
élection :
Délibérations :
Le Président ne peut écarter des débats des
points de l’ordre du jour, ni lever la séance et clore l’Assemblée
Générale tant que l’ordre du jour n’est pas épuisé. Toute
décision prise sur une question ne figurant pas à l’ordre du jour est
susceptible d’être annulée sauf s’il s’agit de questions diverses
mineures traitées sous la rubrique « questions diverses ». Le plus
souvent le Président fait approuver par l’Assemblée Générale son
rapport moral et le Trésorier son rapport financier : Ce n’est
évidemment pas interdit mais ce n’est pas nécessaire sauf si les
statuts le prévient. Les « statuts-type » ne l’imposent pas puisqu’ils
disent : « L’assemblée Générale entend le rapport du Comité sur sa
gestion et la situation morale et financière ». En revanche,
l’Assemblée Générale doit approuver
ou redresser les comptes de l’exercice et
voter le budget de l’exercice suivant. |
- Concernant les
sanctions, le CBF (en réunion de comité) a décidé d'exclure un membre du
comité sans raisons valables. Cette personne a porté plainte devant la SCC
qui a obligé le CBF à réintégrer cette personne dans sa fonction.
Dernièrement, lors d'une réunion de comité il a été décidé de me donner un
avertissement. Car lors d'une conversation privée (en dehors d'une
manifestation canine où j'avais engagé un chien, ou en tant que
représentant du CBF) en tant que visiteur j'ai expliqué à un responsable
d'une canine locale les comportements de plusieurs membres du bureau du
CBF (voir cette page). Cette discussion
m'a été reprochée par une lettre de délation. Une sanction a été décidée
sans respect de la procédure ci-dessous.
Que dit la SCC :
Sanctions : Les sociétaires peuvent être
l’objet de sanctions. A titre liminaire, mais ce n’est pas une
hypothèse « farfelue » : La sanction ne peut viser qu’une personne
ayant encore la qualité de membre lorsqu’elle est prononcée. Si,
convoqué devant le Conseil de discipline, un membre de l’Association
démissionne, le Conseil de discipline ne peut plus statuer.
Qui a le pouvoir de sanctionner ? Aux termes des statuts-type,
c’est le Comité siégeant en Conseil de
discipline qui est compétent pour prononcer les sanctions
(disposition précisée dans le règlement intérieur). Il est parfois
prétendu que la décision de traduire un sociétaire devant le Conseil
de discipline doit être aussi prise par le Comité : Ce n’est pas
exact, le Président a le pouvoir de déterminer l’ordre du jour et il
peut donc prendre la décision de porter à l’ordre du jour du Comité
une affaire disciplinaire.
Quand ? De la même manière, c’est au Président qu’il incombe de
fixer la date du Comité qui statuera en
matière disciplinaire. Il doit cependant veiller à ce que
la date fixée permettre de respecter la procédure applicable.
Comment ? Les membres du Comité sont convoqués
comme pour une réunion ordinaire avec un ordre
du jour précisant que sera évoquée « telle » affaire disciplinaire.
Le sociétaire susceptible d’être sanctionné devra, lui,
être convoqué par lettre recommandée avec AR qui contiendra :
- L’énumération précise des faits
qui lui sont reprochés (des faits qui n’auraient pas été indiqués dans
la convocation ne pourraient pas être retenus pour justifier une
sanction)
- L’indication des sanctions encourues.
- La date, l’heure et le lieu de la réunion du Conseil de
discipline.
- La faculté de présenter sa défense, par écrit ou oralement,
seul ou assisté d’un « conseil ».
Cette convocation doit être reçue par le sociétaire quinze jours
francs au moins avant la date de la réunion du Comité (quinze jours
francs = seize jours).
Observation particulière : Les statuts-type prévoient d’indiquer que
celui qui est ainsi convoqué a la possibilité d’opter (à condition
d’en aviser le Président sous quinzaine), entre le dépôt sous
quinzaine d’un mémoire en défense, ou la comparution : Ainsi, il est
arrivé que, n’ayant pas reçu de lettre dans les quinze jours,
l’Association en ait conclu que l’intéressé ne demandait pas à
comparaître. Et que, bien qu’il n’ait pas adressé de mémoire, il
n’avait pas à être convoqué…Cette interprétation est dangereuse : Il
est préférable, en tout état de cause, d’aviser de la date de la
réunion du Comité sous peine de se voir reprocher une violation des
droits de la défense.
|
Voici quelques remarques, parmi beaucoup
d'autres, qui permettent de constater que les membres du bureau du club du
bouvier des Flandres sont hors la loi sur beaucoup de domaines. Il reste
peu d'adhérent actuellement (150 avant les relances par courriers) et nous
avons une forte inquiétude pour l'avenir du CBF.
Des élections vont avoir lieu en décembre et il faut souhaiter qu'une
nouvelle équipe puisse empêcher le bureau actuel de terminer son travail
de destruction et enfin penser à notre race. |